Vous pensiez connaître le far breton sur le bout des doigts ? Attendez de découvrir cette astuce étonnante qui transforme un dessert traditionnel en véritable chef-d’œuvre. Celui qu’on surnomme désormais le meilleur far breton du monde doit son succès à un petit détail… fondant, doré, et totalement irrésistible.
Un dessert historique aux origines salées
Si aujourd’hui il trône fièrement sur les vitrines des pâtisseries bretonnes, le far ne s’est pas toujours présenté en version sucrée. Au XVIIIe siècle, c’était un plat salé. Une simple bouillie de sarrasin, souvent émiettée sur du lard ou du poisson.
Ce n’est qu’un siècle plus tard qu’est né le far breton sucré. D’abord nature, il a ensuite été enrichi de pruneaux séchés, pour le plus grand plaisir des gourmands. Depuis, sa texture entre flan épais et dessert compact, et sa surface dorée légèrement croquante, en ont fait un incontournable.
Les ingrédients d’un far réussi : simples, mais précis
Ce far breton “élu meilleur du monde” reste fidèle à la tradition. On y retrouve les bases classiques :
- 200 g de farine
- 200 g de sucre
- 2 sachets de sucre vanillé
- 1 pincée de sel
- 5 œufs
- 50 cl de lait entier, légèrement chauffé
- Un petit bouchon de rhum (facultatif)
Le secret de réussite tient aussi dans la manière de mélanger : toujours du centre vers l’extérieur, pour éviter les grumeaux. Un coup de main simple mais efficace.
L’ingrédient magique : le beurre salé “noisette”
Maintenant, place à l’astuce fatale. Celle qui change tout. Finies les pâtes banales qui accrochent au moule ou ne dorent pas correctement. Voici la technique transmise par une mère bretonne à sa fille, révélée sur les réseaux.
Plutôt que de beurrer le moule froid, on fait fondre 50 g de beurre salé directement au four, jusqu’à ce qu’il crépite et prenne une belle couleur noisette. C’est ce beurre chaud, légèrement grillé, qui est la clé.
On verse la pâte par-dessus, directement. Résultat ? Le beurre remonte à la surface pendant la cuisson, formant une croûte dorée comme jamais, fine, croustillante, presque caramélisée. Un vrai petit miracle sensoriel.
Cuisson : le moment décisif
Enfournez ensuite à 210 °C pendant 30 minutes. Et surtout… ne laissez pas votre far refroidir trop longtemps. Selon les championnes du far breton, c’est tiède qu’il révèle toute sa richesse : moelleux à cœur, doré à l’extérieur, avec ce petit goût de beurre fondu qui reste en bouche.
Un héritage familial devenu star
Ce far-là, né d’une tradition familiale soigneusement transmise, a été sacré lors d’une compétition dédiée au far breton. Rien que ça. Sans fioritures, ni garniture excessive. Juste un équilibre parfait entre les textures et un petit secret bien utilisé.
Envie d’essayer ?
Avec des ingrédients simples et une méthode claire, cette recette est à votre portée. Laissez-vous tenter. Et la prochaine fois qu’on vous parle de far breton, vous pourrez dire que vous connaissez son secret le mieux gardé.




